Même à une semaine de la tenue du XVIe sommet de la Francophonie chez nous, il fait toujours l’objet de controverse. Trois camps sont constatés : les « pour » ; les « contre » et les « indifférents ».
Primo, pour ceux qui pensent que c’est un avantage et une opportunité pour Madagascar d’accueillir pour la première fois une rencontre d’une telle envergure, ils arguent avec le régime Rajaonarimampianina que, c’est plus qu’un symbole du retour du pays « banni » au sein de la communauté internationale, mais c’est aussi une marque de confiance à l’endroit de la nouvelle République et en la capacité de ses dirigeants d’accueillir un Sommet international malgré le peu de moyen à leur disposition. Sinon aussi que, sans ce sommet, de nouvelles infrastructures construites ou réhabilitées aéroport d’Ivato, les routes retapées ou construites, bâtiments… -qui resteront après la Francophonie-, n’auraient pas été au programme sinon pour plus tard…
Des retombées positives sont attendues à l’issue de Sommet, soutiennent le Régime et ses zélateurs toujours optimistes. Pour eux, il n’est plus question de reculer car il y va de l’honneur de Madagascar.
Deuxio, par contre, les détracteurs eux (les opposants politiques et certaines sociétés civiles), restent pessimistes et estiment que le régime investit à perte et que rien de concret ne sortira de cette rencontre. Et de dénoncer la dépense faramineuse pour satisfaire des étrangers pour quelques jours (…) Sans parler des mesures contraignantes subies par le « petit peuple » (-écoles publiques fermées – circulation des personnes et des biens entravée (pousse-pousse – charrettes- scooter…) etc…
Toutefois les avis des détracteurs divergent, si certains trouvent nécessaire un tel sommet, ils pensent que pour un pays pauvre ce n’est pas opportun….Autres, plus extrêmes, estiment que la Francophonie ne serait qu’une autre forme de colonisation pour maintenir la primauté de la culture française (…)
